Pourquoi manger que de la salade verte, parce que c’est le symbole de cette nourriture qui ne fait pas grossir.
Si vous avez mis en place le contrôle de la nourriture dans votre vie, c’est pour de bonnes raisons qui font qu’il n’est pas toujours si simple de s’en séparer. Vous pouvez avoir des croyances qui renforcent le pouvoir de ce contrôle et cette petite voix intérieure vous dit de ne pas le lâcher :
1. Parce que j’arrive à maigrir quand j’arrive à me contrôler à fond, donc ca marche !
Et oui, c’est une réalité, quand vous parvenez à vous restreindre pendant quelques mois, vous maigrissez, c’est mécanique. La restriction alimentaire amène réellement vers l’amincissement. Mais ce n’est pas DURABLE !! Ce n’est pas une solution long-terme, mais une solution court terme. Je suis sûre que vous le savez, ca ne permet pas un changement de fond. Ce fonctionnement renforce juste l’effet yoyo, puisque le moment où vous allez lâcher la restriction du régime va vous amener à reprendre tout ou plus que ce vous avez perdu.
2. Parce que le contrôle m’aider à manger sainement
C’est en partie vrai. Toutes les règles que vous avez mises en place pour mieux manger ne sont pas à jeter. Vous savez construire un repas sain, vous connaissez les effets du sucre, du gras sur la santé. Donc oui, le contrôle lorsqu’il permet de se nourrir avec des plats santé, de saison, bien sûr. Mais lorsqu’il vous entraîne vers la rigidité, la restriction, non. La frontière est fine, mais pour sentir si vous êtes dans le vrai, il vous suffit d’écouter intérieurement si ces règles de nutrition santé vous font envie ou pas. C’est là où le contrôle peut devenir un piège.
3. Parce que le contrôle m’évite de me jeter sur la nourriture
Vous avez peut être cette croyance que si vous lâcher le contrôle, vous allez vous jeter sur la nourriture et surtout sur les pires aliments : les aliments gras, sucrés ou salés (dépendamment de vos préférences). En réalité, plus vous contrôlez, plus vous vous jetez sur la nourriture. C’est mécanique, le contrôle extrême n’est pas supportable. Votre corps ne peut pas tenir la restriction alimentaire dans le temps. Il a besoin d’une soupape lorsque la frustration est à son comble et encore plus lorsque l’on vit une émotion désagréable en plus de la frustration. Là, ca déborde. Donc le contrôle vous empêche peut être aujourd’hui de vous jeter sur la nourriture, mais pas dans les jours ou les semaines qui vont suivre.
4. Parce que le contrôle a toujours fait partie de ma vie
On peut croire aussi que le contrôle ne peut pas disparaître. Et le but d’ailleurs n’est pas sa disparition totale. La côté positif du contrôle est le fait que vous devez sûrement être très organisé, que vous atteignez souvent les objectifs que vous vous fixés. Et cette partie-là est très précieuse. Ce qu’on cherche en assouplissant le contrôle, c’est à faire s’atténuer la partie rigide qui empêche de lâcher prise, qui met une pression constante, qui rend le moindre écart catastrophique et culpabilisant. Il est très possible que ce côté contrôle ne s’exerce pas qu’avec la nourriture dans votre vie. En tous cas, le but n’est pas de faire disparaître toute forme de contrôle mais de l’apprivoiser pour qu’il soit beaucoup moins envahissant et que vous retrouviez une légèreté et une forme d’apaisement intérieur.
5. Parce que si je lâche je vais devenir énorme !!!
O secours ! J’ai déjà entendu des clients me dire : « Vous me demandez de lâcher le contrôle, de manger tout ce qui me fait envie, mais j’ai trop peur, c’est comme me lancer dans le vide du haut d’une montagne ! Je vais grossir, c’est sûr ! » Mais non, en fait, vous avez un parachute et ce parachute, c’est votre corps. Il va vous empêcher de vous écraser car il va vous dire ce qu’il a envie de manger, quand, ce qui lui fait plaisir et ce dont il a besoin. Vous ne risquez rien. A part vous sentir mieux !
Si ce chemin vers un apaisement intérieur et un mieux être vous tente avec une vie où le contrôle retrouve sa juste place…
